Début septembre, j'ai fait ma rentrée en première année
de formation de kinésithérapie à Besançon. Après une licence de biologie générale, je m'étais inscrit en master de biologie et environnement. Un peu par défaut (seul master proposé en e-learning de la fac). Je voulais avant tout continuer le sport de haut niveau et garder un pied dans les études supérieures. Mais ce qui me passionnait avant tout c'était l'anatomie et la physiologie d'où mon idée de reprendre des études de kinésithérapie.
J'ai eu la chance et le bonheur d'apprendre que mon dossier était retenu pour intégrer l'école de Besançon en juillet dernier. Ce qui m'a laissé un peu de temps pour m'organiser.
Les semaines de cours sont variées et
alternent entre 15 et 30 heures réparties en travaux pratiques et
cours magistraux. Je remercie au passage mon école qui aménage mon
cursus en vue des compétitions cet hiver ainsi que tous les
professeurs qui jouent le jeu à 100%.
Mon emploi du temps entre les stages avec le team est donc chargé. Je cale mes séances d'entrainements en fonction de mon
planning. Je privilégie le volume lors des petites semaines de cours
et je joue plus sur la qualité lors des semaines plus conséquentes. Mes week end sont aussi bien remplis.
Au final, cela m'évite de trop cogiter
et ça m'enlève une certaine pression. Mentalement j'y trouve un
équilibre. J'aime aussi me remettre en question et apprendre
toujours davantage sur la façon dont notre corps fonctionne. Avec
ces études, je suis servi et je me régale. Ce que j'apprends me
sert directement pour le sport de haut niveau.
J'ai besoin de ce
double projet pour avancer. Car comme le dit mon co-équipier Thomas
Chambellant « pour aller vite sur les skis, il faut déjà
être bien dans sa tête ».
Pour voir l'article sur le site de mon team c'est par là
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